La place de l’automobile personnelle dans les villes se réduit
Pointée du doigt pour ses méfaits en termes de pollution et d’embouteillages, la place de l’automobile se voit de plus en plus réduite dans les villes. Inspirée des travaux des 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, la loi Climat et Résilience adoptée le 20 juillet dernier consacre une partie importante de ses 300 articles à la mobilité. D’ici 2030, les ventes des voitures particulières neuves les plus polluantes seront progressivement interdites.
Fin 2024, les agglomérations de plus de 150 000 habitants auront l’obligation d’instaurer des zones à faible émissions mobilité (ZFE-m), dans le but de restreindre la circulation routière et de donner la priorité aux véhicules les plus propres. A ces mesures visant les citoyens, s’ajoutent les mesures destinées aux entreprises.
Depuis le 1er janvier 2020, une obligation est faite aux entreprises regroupant plus de 50 collaborateurs sur un même site de se doter d’un plan mobilité. Celui-ci vise à développer l’usage de solutions de transport alternatives à la voiture individuelle : transport doux comme la marche et le vélo, transports en commun, covoiturage ou encore autopartage.